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Une formation en soins infirmiers à Lunéville pour la rentrée 2024

Régulièrement interpellée par les acteurs de la santé du Lunévillois sur des besoins en formation et en recrutement dans les métiers du sanitaire et du social, la Région Grand Est a souhaité répondre présente en annonçant ce vendredi, depuis le siège de la CCTLB, l’ouverture à Lunéville d’une formation en soins infirmiers dès la rentrée de septembre 2024.

 

  • Traduire les paroles en actes

L’annonce a été faite par Valérie Debord, 1ère Vice-Présidente, déléguée à l’emploi, la formation, l’orientation et l’apprentissage, et de Bruno Minutiello, conseiller régional délégué à l’économie sociale et solidaire. Les deux membres de l’exécutif régional de rappeler la tenue, en mai dernier, d’une première session d’échange avec les professionnels du secteur, l’Agence Régionale de Santé, le député Thibaut Bazin et Véronique Guillotin sénatrice de Meurthe-et-Moselle et présidente de la Commission santé, solidarité et citoyenneté à la Région Grand Est.

Échanges qui avaient notamment permis aux différentes parties de constater le besoin en formation et de partager la nécessité de développer, en Lunévillois, une offre qui puisse associer étroitement les acteurs publics et privés, tant en offre de stage qu’en débouchés pour les futurs diplômés.

 

  • 50 postes à temps plein à pourvoir par an

Pour Valérie Debord, « la première étape était de qualifier le besoin. Avant d’engager un projet, nous devions connaitre le nombre de postes à pourvoir et nous assurer que les futurs apprenants puissent réaliser l’intégralité de leur formation, stages inclus, dans le bassin de vie. »  Sur le territoire, une vaste enquête a donc été menée par la Région. Elle évalue le besoin en infirmiers à environ 50 postes à temps plein à pourvoir par an. Quasiment tous les employeurs ayant répondu à l’enquête accueillent déjà des stagiaires et certains sont prêts à augmenter le nombre de stages proposés.

 

  • Les annonces de la Région

Aussi, la Région Grand Est se propose de développer une offre de formation sur le territoire du lunévillois aux conditions suivantes :

    • L’ouverture d’une antenne, référencée sur ParcourSup, d’un IFSI existant
    • L’autorisation pour deux promotions dans un premier temps (rentrées 2024 et 2025)
    • Le lancement d’une expérimentation permettant le déploiement d’une pédagogie innovante autour de la formation à distance (en synchrone avec l’IFSI de rattachement) et toute autre proposition pédagogique qui pourra être faite
    • La nécessité de lancer une dynamique nouvelle des partenaires pour trouver les 50 parcours de stage d’ici la rentrée 2025.

Si ce dernier point ne devait pas être atteint, l’autorisation devra être réétudiée. En effet, pour fidéliser les futurs professionnels, les acteurs de la santé du territoire ont collectivement établi qu’il était nécessaire de leur permettre de réaliser l’intégralité de leur formation sur le bassin de vie.

La Région s’engage dans le projet grâce à l’ouverture et au financement de l’antenne. « Les partenaires prendront part au projet dans le périmètre qui est le leur » a tenu à rappeler Bruno Minutiello pour qui « la Région vient d’opérer la moitié du chemin. Aux professionnels, à présent, de faire l’autre moitié. »

 

Quelques chiffres

Depuis 2019, la région Grand Est augmente le nombre de places dans les formations du secteur sanitaire et social :

    • A la rentrée 2023, 3500 places sont proposées en formation d’infirmier soit 900 places supplémentaires depuis 2019
    • 4200 places en formation d’aide-soignant et 1000 places de formation par apprentissage.
    • En ce qui concerne le Lunévillois, 500 places de formation seront ouvertes à la rentrée 2023, soit 200 places supplémentaires depuis 2019

 

A savoir

La formation dans le domaine sanitaire et social relève d’une compétence de la Région Grand Est depuis 2005. La Région est en charge :

    • de conduire une politique adaptée qui permet de répondre aux besoins en compétences des secteurs sanitaire, social et médico-social se traduisant notamment par l’élaboration partenariale du schéma des formations sanitaires et sociales
    • de dimensionner l’appareil de formation du secteur sanitaire et social en agréant les instituts de formation du secteur sanitaire et du secteur social ;
    • de déterminer la carte des formations des travailleurs sociaux, ainsi que celle des écoles et instituts de formations paramédicales et de formation de sage-femmes
    • de financer les écoles et instituts qui dispensent ces formations et de préciser les conditions financières d’accès à ces formations
    • d’attribuer des bourses et aides aux élèves et étudiants inscrits dans ces écoles et instituts de formation régionaux.