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  • Semaine spéciale Léomont 3/5

5 histoires incroyables à découvrir à l’espace muséal Chaubet

Avec le déconfinement progressif du pays, les équipements intercommunaux reprennent tour à tour un fonctionnement normal. L’espace Muséal Chaubet à Vitrimont ré-ouvre ses portes. Pour accompagner cette bonne nouvelle, partons toute la semaine à la (re)découverte de la Nécropole Nationale de Friscati - Mouton Noir, à l’incroyable histoire du lieu, à ses trésors et aux hommes et aux femmes pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale en Lunévillois. Aujourd’hui  5 histoires incroyables à découvrir à l’espace muséal Chaubet.

  • Rintintin était... Lorrain !

Dès 1914, quelques brins de laine suffisent à fabriquer "Nénette et Rintintin". Portées à la boutonnière des vestes de soldats, ces deux petites poupées confectionnées par les enfants lorrains, étaient vendues quelques sous comme porte-bonheur aux soldats qui traversaient les villages pour partir à la guerre.

C’est également le début de l’émouvante histoire d’un soldat américain, le Caporal Lee Duncan et du chien qui deviendra une super-star américaine, Rintintin. Le Caporal, venu en France avec les troupes américaines porter main forte aux Alliées, se trouve déployé en Lorraine. Dans la commune de Flirey en Meurthe-et-Moselle, non loin du lac de la Madine, lui et ses camarades trouvent un berger-allemand et ses 5 chiots.  Le caporal en adopte deux, un mâle et une femelle et les nomme Nénette et Rintintin. Lors de son retour en Amérique, Nénette meurt et Rintintin foule le sol américain. Rapidement convaincu des aptitudes exceptionnelles de son compagnon à quatre pattes, le caporal, démobilisé, exhibe l’animal dans une série de spectacles, puis de films.

La carrière de Rintintin sera marquée par sa participation à une trentaine de westerns, marquera une génération entière de jeunes spectateurs et finira même par obtenir son étoile sur le célèbre Hollywood Boulevard, l’une des rares pour un français et la seule pour un lorrain !

  

  • Avez-vous déjà entendu parler de Miss Daisy Polk ?

Miss Polk est petite-nièce du président des Etats-Unis, James Knox Polk et sœur de l’architecte Willis Jefferson Polk. En pleine guerre mondiale, connaissant bien l’Europe, elle traverse l’Atlantique et part s’installer en France, à Vitrimont, au milieu des ruines du village. Elle s’attelle, au cours des deux années suivantes, à la reconstruction du village.  Mariée au village avec le Général de Buyer qu’elle rencontre lors d’une panne sur la route entre Lunéville et Vitrimont, Miss Polk fait écrire au fronton de l’église qui accueillit son consentement, le mot « HOPE », formidable message d’espoir et d’amitié franco-américaine. A Vitrimont, lorsque vous emprunterez la rue de Californie, ayez une pensée attendrie pour cette belle histoire!

  • Savez-vous ce qu’est la Sappenpanzer ? 

Les guetteurs allemands bénéficiaient d’une protection supplémentaire dans leurs postes d’observation : la sappenpanzer. Ce blindage individuel de tranchée de 11 kilo d’acier équipait les hommes en surveillance. Et l’équipement était tellement encombrant qu’en le portant, il leur était littéralement impossible de se déplacer. L’espace muséal Chaubet en expose un rare exemplaire.

  • Connaissez-vous le porte-charge ?

Côté français, les mitrailleurs s’organisaient souvent par équipe de cinq à six soldats : le tireur qui tire et porte la mitrailleuse lors des petits déplacements, le pourvoyeur qui alimente la mitrailleuse en bandes de cartouches et porte le trépied de la mitrailleuse pour les petits déplacements, deux soldats chargés de l’approvisionnement en cartouches (et qui portent aussi les pièces de rechange) et un caporal-chef de pièce. S’ajoutent à cela, mais plus à l’arrière : le gradé commandant le groupe de mitrailleuse, (2 mitrailleuses) puis l’officier commandant la section (4 mitrailleuses), l’armurier, le télémétreur, les conducteurs des caissons de munition et des charrettes porte mitrailleuse.

Les soldats « porte-charge » portaient sur leurs épaules un équipement pouvant peser jusqu’à 35 kilos, l’équivalent d’un bon sac de ciment, rassemblant tout le matériel nécessaire : cartouches, canons et pièces de rechange.

  • Quel est le meilleur calibre pour les obus ?

Dans l’importante artillerie que le musée consacre à la Grande Guerre, on peut découvrir une impressionnante file d’obus de différents calibres : obus français de 75 mm au 77mm et obus allemand   de 76 à 250 millimètres. Il y a deux principales sortes d'obus : les percutants - ceux qui explosent au contact du sol ou d'un obstacle (explosifs, incendiaires ou à gaz) et les fusants, ceux qui explosent en l'air.

On estime que pendant les 4 années qu’a duré la Première Guerre Mondiale, 900 millions à un milliard d’obus ont été tirés. Environ 25 à 30% n’ont pas explosés, soit près de 300 millions d’obus ! Dangereuses et toxiques pour les populations et les sols, ces munitions ont pour la plupart été retrouvées et déminées. Cependant, et régulièrement en Lunévillois comme partout ailleurs dans l’Est, on continue d’en retrouver. Un seul mot d’ordre : ne pas y toucher et prévenir la gendarmerie la plus proche. Pour en admirer en toute sécurité : venez visiter la Nécropole Nationale de Friscati et son espace muséal : toutes les munitions présentes sont… démilitarisées !

POUR EN SAVOIR PLUS

  • Horaires d’ouverture du site  

- Juillet et août, du mercredi au dimanche : de 14h à 18h
- De septembre au 15 novembre : les mercredis, samedis et dimanches : de 14h à 18h.

  • Protocole sanitaire

- Jauge limitée au protocole sanitaire en vigueur
- Pour les groupes s’adresser à Office de tourisme pour la constitution de groupes
- Durant la durée de la crise sanitaire : port du masque obligatoire à l’intérieur et respect des gestes barrières

  • Sur le site internet de la CCTLB 

http://www.delunevilleabaccarat.fr/sites_de_memoire.html

  • Contact Maison du tourisme du Pays du Lunévillois

2 rue de la Tour Blanche 54300 Lunéville
Tél. 03 83 74 06 55
https://www.tourisme-lunevillois.com