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5/8 Célébrons ensemble les femmes inspirantes du territoire !
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Du 1er au 8 mars, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la CCTLB met à l’honneur 8 femmes de notre territoire à travers des portraits uniques qui dévoilent leurs parcours, leur expérience et leur vision de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Découvrons Martine, Directrice de l’ASAL (association interculturelle d’action social et d’activités ludiques)
Parlez-nous de votre parcours : quelles ont été les étapes marquantes de votre carrière ?
Après des études dans le secteur tertiaire plus précisément l'administratif, une opportunité m'a permis de connaître l'association dans laquelle je m'investis depuis plus de 30 ans. L’Association a pour vocation d'aider les personnes, en difficulté, à mieux vivre.
J’aime travailler dans le social et l’approche humaine de l’associatif me plaît beaucoup. Ma devise est d’améliorer le bien-être de tout individu que nous rencontrons à l’association et je suis fière d’avoir contribué au développement de la structure.
Avez-vous rencontré des défis spécifiques en tant que femme dans votre domaine professionnel ?
Non, cela tient certainement que l'association pour laquelle je travaille a une visée sociale et que notre éthique professionnelle est « Être équitables, dignes de confiance et respectueux ».
Je n’ai jamais subi d’agression physique ou verbale, je suis là pour écouter les gens et les accompagner. Mon président me dit souvent « vous traitez tout le monde de la même façon. Il n’y a pas de différence avec vous. »
J’ai grandi dans un environnement familial aux liens très forts et avec un sens profond de la protection de valeurs et de principes. Dans ce contexte, j’ai sans doute appris à faire face à l'adversité, à être déterminée, tout en cultivant l'importance de la solidarité.
Au niveau de la société, quelle est votre perception de l’évolution des droits des femmes à ce jour ? Quels progrès avez-vous constatés, et quelles transformations espérez-vous voir dans un avenir proche ?
La femme, aujourd'hui, n'a pas de temps à perdre, et peu importe sa situation, elle veut, que tout ce qu'elle fait, ait une utilité pour elle et pour sa famille. Si ce n'est pas le cas, elle passera son chemin.
A l’ASAL, quand la femme s'engage avec nous, c'est parce que nous avons gagné sa confiance. Nous travaillons ainsi pour que la femme reprenne confiance en elle. Elle est le pilier de son foyer, c'est elle qui s'occupe des enfants, des courses, de la maison, de tout le quotidien, et pas que dans les familles monoparentales.
Il faut que la société entende cette évolution qui amène la femme à une émancipation. Les politiques font en sorte de faire disparaître les inégalités, mais ce sont surtout les mentalités qui font défaut à l'égalité.
J'ai toujours dit que si un individu, quel qu'il soit, se respecte et respecte l'autre, nous pouvons avoir l'espoir d'une évolution.
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