Vous êtes ici :

Accueil>Sanitaire et social : les acteurs se retrouvent à Lunéville

Imprimer cette page en utilisant la fonction Imprimer de votre navigateur

Sanitaire et social : les acteurs du territoire se retrouvent à Lunéville

Régulièrement interpellée par les différents acteurs de la santé sur des besoins en formation et en recrutement dans les métiers du sanitaire et du médico-social, la Région Grand Est a souhaité répondre présente et convier les acteurs locaux du secteur vendredi dernier, à Lunéville. L’occasion, comme l’a rappelé la 1ère vice-présidente de la Région Valérie Debord, « de pouvoir déterminer les besoins réels et chiffrés pour mieux définir quelle stratégie territoriale à adopter pour la rentrée 2023 en Lunévillois ».

 

Valérie Debord et Bruno Minutiello président de la CCTLB et Conseiller Régional délégué, ont souhaité, au nom de la Région Grand Est, réunir les principaux acteurs du secteur sanitaire et social pour avancer sur la question déterminante des besoins en formation et du recrutement.

Cet important temps d’échange s’est notamment tenue en présence de Thibaut Bazin, député de Meurthe-et-Moselle, de Véronique Guillotin sénatrice de Meurthe-et-Moselle et présidente de la Commission santé, solidarité et citoyenneté à la Région Grand Est et de Frédéric Viel, directeur de la Maison de Région de Nancy.

 

  • Augmenter les formations et l’offre de stage

Face à une demande en hausse, tant au niveau de l’emploi que de la formation, l’Agence Régionale de Santé (établissement public chargé de l’observation de la santé de la Région Grand Est), est favorable à l’idée de développer l’offre de formation sur le territoire lunévillois. Antenne ou nouvel institut de formation, la question reste encore à étudier mais l’augmentation de l’offre de formation signifie mécaniquement l’augmentation des possibilités de stage. Une offre d’emploi, de formation et de stage bien présente, qui fonctionne, mais qui pourrait être encore améliorée et surtout adaptée : tel est le point de vue de la Clinique Jeanne d’Arc de Lunéville et du GHEMM (Groupement hospitalier de l’Est de la Meurthe-et-Moselle).

 

 

  • Evaluer les besoins avec précision

Pour Bruno Minutiello, qui précise que la Région s’engage à accompagner la démarche, l’important réside dans la vue claire et chiffrée des besoins réels du territoire : « Quels sont les besoins immédiats ? Quels sont ceux à moyen terme et ceux des structures déjà existantes ? Comment évaluer précisément l’offre et quantifier la demande ? » En disposant d’informations précises, la Région pourra apporter  une aide appropriée et efficace au territoire.

 

  • Penser local

Thibaut Bazin remercie la Région d’avoir organisé ce temps d’échange qui vient conforter les problématiques et les discussions actuelles avec les acteurs de la santé : « Nous observons des difficultés chez certains jeunes pour pallier à la fois, le lieu de formation, le lieu d’hébergement et les lieux de stage. Plutôt que d’avoir une hypermobilité internationale, de nombreux jeunes ont besoin d’un peu moins de mobilité, surtout dans les métiers d’aides-soignants ou infirmiers où le télétravail n’existe pas. Il faut arriver à trouver un mode adapté pour conjuguer les besoins du territoire, les besoins des services et des établissements et les aspirations des jeunes. »

Un premier temps d’échange utile, qui a permis aux élus et aux professionnels du secteur de collaborer et de proposer des orientations de travail qui aboutiront à la mise en œuvre prochaine de moyens adaptés pour répondre aux besoins en formation d’un bassin de vie particulièrement demandeur.

 

Quelques chiffres

Depuis 2019, la région Grand Est augmente le nombre de places dans les formations du secteur sanitaire et social :

    • A la rentrée 2023, 3500 places seront proposées en formation d’infirmier soit 900 places supplémentaires depuis 2019 ;
    • 4200 places en formation d’aide-soignant et 1000 places de formation par apprentissage.
    • En ce qui concerne le Lunévillois, 500 places de formation seront ouvertes à la rentrée 2023, soit 200 places supplémentaires depuis 2019)

A savoir

La formation dans le domaine sanitaire et sociale relève d’une compétence de la Région Grand Est depuis 2005. La Région est en charge :

    • de conduire une politique adaptée qui permet de répondre aux besoins en compétences des secteurs sanitaire, social et médico-social se traduisant notamment par l’élaboration partenariale du schéma des formations sanitaires et sociales ;
    • de dimensionner l’appareil de formation du secteur sanitaire et social en agréant les instituts de formation du secteur sanitaire et du secteur social ;
    • de déterminer la carte des formations des travailleurs sociaux, ainsi que celle des écoles et instituts de formations paramédicales et de formation de sage-femmes ;
    • de Financer les écoles et instituts qui dispensent ces formations et de préciser les conditions financières d’accès à ces formations ;
    •  d’attribuer des bourses et aides aux élèves et étudiants inscrits dans ces écoles et instituts de formation régionaux.